2021-02-04,14:16
E6
[b]Le titre
[/b]Fugit irreparabile tempus… signifie « le temps passe inexorablement », symbolisé par le sablier sur le visuel.
« L’homme de Syracuse y pensa » : Archimède (physicien, mathématicien et ingénieur, né et mort à Syracuse) a pensé à beaucoup de choses, dont :
-la poussée d'Archimède sur les corps plongés dans un liquide
-l’étude du cercle où il détermine une méthode d’approximation de pi à l’aide de polygones réguliers et montre l'encadrement
-un système ingénieux pour l'expression de très grands nombres à l’aide des puissances de 10 : il généralisa le système de numération grec, dont le terme le plus élevé s'appelait la myriade (10puissance4), dans le but de montrer comment on pourrait étendre indéfiniment la suite des nombres.
Les mots « lourde » et « puissance » devaient nous faire trouver/confirmer Archimède, ainsi que le sablier en référence à son livre l' Arénaire.
Archimède est un mathématicien et géomètre de grande envergure. Il s’est intéressé à la numération et à l’infini, affirmant ainsi par exemple que contrairement à l'opinion alors courante, les grains de sable n'étaient pas en nombre infini, mais qu’il était possible de les dénombrer (c’est l’objet du traité intitulé traditionnellement « L'Arénaire »)
« Mais un autre avant lui l’a fait » : si Archimède a pensé à l’infini, un autre l’a fait, l’a créé, quelqu’un dont la puissance nous dépasse : Dieu lui-même, représenté symboliquement par le géant, le « Titan » du visuel.
Le Colosse (également connu sous le nom Le Géant, en espagnol, El Coloso) est une peinture un moment attribuée à Francisco de Goya.
Nigel Glendinning affirme que Le Colosse est basé sur le poème patriotique de Juan Bautista Arriaza Profecía del Pirineo, très diffusé parmi les résistants espagnols. Dans les vers 25 à 36 apparaît un Titan qui s'érige sur les Pyrénées, chaîne de montagne dont l’étymologie signifie « mont brûlé » et a été reflétée dans la tradition littéraire espagnole, comme on peut l'observer dans Fábula de Polifemo y Galatea de Luis de Góngora. Arriaza appelle le géant Polyphème « Ce Pyrénée » dans le vers 62. Le poème décrit des détails comme ceux des nuages qui entourent sa ceinture, une précision que le peintre a retranscrit dans le tableau.
Le 3ème paragraphe parle de ténacité : de patience ; or c’est à cela que devait nous faire penser Empédocle (la seconde créature à découvrir en E2) : « elle révéla bien des choses, en premier lieu la patience ».
L’opération à répéter par myriades est le cycle de transmigration des âmes de 3 fois 10 000 ans (trois myriades), c’est-à-dire un nombre de réincarnations (des vies humaines) jusqu’à pouvoir prétendre à l’infini.
Il croit en la transmigration des âmes et conçoit le cycle des existencesl comme une expiation : « Si jamais l'une des âmes a souillé criminellement ses mains de sang, ou a suivi la Haine et s'est parjurée, elle doit errer trois fois dix mille ans loin des demeures des bienheureux, naissant dans le cours du temps sous toutes sortes de formes mortelles, et changeant un pénible sentier de vie contre un autre. »
« En usant du bon outil la prouesse est aisée » : la prouesse est donc d’atteindre l’infini grâce au bon outil et au code HMKODHN (7 lettres).
Pour décrypter celui-ci, il faut s’aider de E1 (7 lignes) à laquelle nous renvoie le titre en latin (César, Rome) de 23 lettres (nombre trouvé en E1).
En prenant dans chaque phrase de cette énigme la lettre correspondant à la valeur de la lettre codée, on obtient NELRUMA –soit dans le bon ordre NUMERAL.
Le mot numéral désigne la façon dont on peut représenter un nombre.
Pour représenter l’infini, on utilise le cercle. Le bon outil est donc un compas pour tracer un cercle.
Q: Le "bon outil" que je dois utiliser pour mon opération est-il un objet concret ou bien seul le décodage pourra me le donner?
R: Il a le sens de "bon moyen", "bon instrument" et cette expression recouvre aussi, en quelque sorte, un objet concret.
Visuel : L’homme est Archimède, qui vise l’infini représenté par le géant (Dieu).
L’aide 5 : « Le calcul du déchu donne un prix » où prix = valeur
-concernait E3 où on trouvait le « déchu »
-concerne aussi cette énigme où calcul = opération et la valeur à trouver est l’infini.
On termine donc E6 avec la suggestion de l’utilisation d’un compas, et donc d’un cercle à tracer.
[b]Le titre
[/b]Fugit irreparabile tempus… signifie « le temps passe inexorablement », symbolisé par le sablier sur le visuel.
MontrerLe texte:
« L’homme de Syracuse y pensa » : Archimède (physicien, mathématicien et ingénieur, né et mort à Syracuse) a pensé à beaucoup de choses, dont :
-la poussée d'Archimède sur les corps plongés dans un liquide
-l’étude du cercle où il détermine une méthode d’approximation de pi à l’aide de polygones réguliers et montre l'encadrement
-un système ingénieux pour l'expression de très grands nombres à l’aide des puissances de 10 : il généralisa le système de numération grec, dont le terme le plus élevé s'appelait la myriade (10puissance4), dans le but de montrer comment on pourrait étendre indéfiniment la suite des nombres.
Les mots « lourde » et « puissance » devaient nous faire trouver/confirmer Archimède, ainsi que le sablier en référence à son livre l' Arénaire.
Archimède est un mathématicien et géomètre de grande envergure. Il s’est intéressé à la numération et à l’infini, affirmant ainsi par exemple que contrairement à l'opinion alors courante, les grains de sable n'étaient pas en nombre infini, mais qu’il était possible de les dénombrer (c’est l’objet du traité intitulé traditionnellement « L'Arénaire »)
« Mais un autre avant lui l’a fait » : si Archimède a pensé à l’infini, un autre l’a fait, l’a créé, quelqu’un dont la puissance nous dépasse : Dieu lui-même, représenté symboliquement par le géant, le « Titan » du visuel.
Le Colosse (également connu sous le nom Le Géant, en espagnol, El Coloso) est une peinture un moment attribuée à Francisco de Goya.
Nigel Glendinning affirme que Le Colosse est basé sur le poème patriotique de Juan Bautista Arriaza Profecía del Pirineo, très diffusé parmi les résistants espagnols. Dans les vers 25 à 36 apparaît un Titan qui s'érige sur les Pyrénées, chaîne de montagne dont l’étymologie signifie « mont brûlé » et a été reflétée dans la tradition littéraire espagnole, comme on peut l'observer dans Fábula de Polifemo y Galatea de Luis de Góngora. Arriaza appelle le géant Polyphème « Ce Pyrénée » dans le vers 62. Le poème décrit des détails comme ceux des nuages qui entourent sa ceinture, une précision que le peintre a retranscrit dans le tableau.
Le 3ème paragraphe parle de ténacité : de patience ; or c’est à cela que devait nous faire penser Empédocle (la seconde créature à découvrir en E2) : « elle révéla bien des choses, en premier lieu la patience ».
L’opération à répéter par myriades est le cycle de transmigration des âmes de 3 fois 10 000 ans (trois myriades), c’est-à-dire un nombre de réincarnations (des vies humaines) jusqu’à pouvoir prétendre à l’infini.
Il croit en la transmigration des âmes et conçoit le cycle des existencesl comme une expiation : « Si jamais l'une des âmes a souillé criminellement ses mains de sang, ou a suivi la Haine et s'est parjurée, elle doit errer trois fois dix mille ans loin des demeures des bienheureux, naissant dans le cours du temps sous toutes sortes de formes mortelles, et changeant un pénible sentier de vie contre un autre. »
« En usant du bon outil la prouesse est aisée » : la prouesse est donc d’atteindre l’infini grâce au bon outil et au code HMKODHN (7 lettres).
Pour décrypter celui-ci, il faut s’aider de E1 (7 lignes) à laquelle nous renvoie le titre en latin (César, Rome) de 23 lettres (nombre trouvé en E1).
En prenant dans chaque phrase de cette énigme la lettre correspondant à la valeur de la lettre codée, on obtient NELRUMA –soit dans le bon ordre NUMERAL.
Le mot numéral désigne la façon dont on peut représenter un nombre.
Pour représenter l’infini, on utilise le cercle. Le bon outil est donc un compas pour tracer un cercle.
Q: Le "bon outil" que je dois utiliser pour mon opération est-il un objet concret ou bien seul le décodage pourra me le donner?
R: Il a le sens de "bon moyen", "bon instrument" et cette expression recouvre aussi, en quelque sorte, un objet concret.
Visuel : L’homme est Archimède, qui vise l’infini représenté par le géant (Dieu).
L’aide 5 : « Le calcul du déchu donne un prix » où prix = valeur
-concernait E3 où on trouvait le « déchu »
-concerne aussi cette énigme où calcul = opération et la valeur à trouver est l’infini.
On termine donc E6 avec la suggestion de l’utilisation d’un compas, et donc d’un cercle à tracer.