2021-08-25,18:36
D'après les Madits, nous devons être capable de comprendre dès la 530 la phrase : "Car la vérité, en vérité, ne sera pas affaire de Devin".
On sait aussi que le Devin est une question de culture générale et non de "Un-vingt" (QR n°11 du 1995-10-23), et ce alors que le méridien Bourges/Paris était une piste très tentante.
Le Devin doit donc faire référence à un personnage ou une fonction faisant partie de la culture générale commune.
Il y aurait à mon sens 2 suspects crédibles à ce stade, sans doute dans l'antiquité (première moitié du premier âge pourrait nous inciter à creuser dans cette direction) :
1/ La Pythie :
(Comme développé par Schielmann dont je reprends ici un certain nombre d'élément)
- A Delphes, centre du monde Grec, comme Bourges est le centre de la France et de notre zone de jeu
- La maxime "In Medio Stat Virtus" d'Aristote (La vertu, ou la vérité selon les traductions, est au milieu) à laquelle fait sans aucun doute référence le Sage, est tirée de la maxime de sagesse grecque "Rien de trop" (Meden Agan) que l'on trouve gravée dans le temple d'Apollon à Delphes où siégeait la Pythie, et qui était un des 2 piliers de la sagesse grecque antique
- Le S dressé qui crache son venin peut évoquer le Serpent Python, terrassé par Apollon à Delphes avant de construire son temple, centre du monde grec et siège de la Pythie
- L'Oeuf du Père Méhus pourrait aussi faire référence à l'Omphalos, sculpture d'oeuf de l'origine du monde, que l'on trouvait aussi à Delphes devant le temple d'Apollon. Idem pour le fait que le choix d'une chouette arrangeait bien Max, la chouette étant symbole de la Grèce antique
Problème : on ne voit pas trop comment l'utiliser ensuite...
2/ Les Augures :
- Ils étaient des devins romains (c'est un synonyme usuel dans les mots croisés), figures incontournables sans l'avis desquels aucune décision majeure ne pouvait se prendre
- L'Alpha Romain pourrait nous mettre sur leur piste
Leurs méthodes pour interpréter les signes divins sont intéressantes dans le contexte de la chasse et donnent à réfléchir :
Ils lisaient l’avenir à l’aube :
- selon le vol des oiseaux, qu’ils observaient au centre du croisement de 2 axes (N/S et E/O). Tournés vers l’est, les augures interprétait les oiseaux volant à leur droite, vers le sud, comme un heureux présage (Fas, qui signifie "fais", ou dexter). Si les oiseaux passaient à sa gauche, au nord, l'augure était nefas (ne fais pas) et sinister.
- selon l’appétit des poulets sacrés : s’ils mangeaient, le présage était bon, s’ils ne mangeaient pas, c'était un mauvais signe.
Etant en présence d'un coq dans cette énigme, on peut se demander si l'objectif n'est pas de nous pointer cette direction.
Quelle serait l'utilité de cette interprétation ?
Il serait logique que cet avertissement trouve à s'appliquer en 470. En effet, dans l'antiquité, la Lumière est une métaphore systématique de la Vérité. C'est notamment en raison de cette conception de la vérité que nous disons « je vois » = « je comprends", par exemple.
Et si elle servait à nous détourner de l'Aube ?
En effet, l'Aube est une bonne cliente à une fausse piste en chef. La 530 nous permettrait de nous dire que la vérité n'a rien à voir avec le coq et donc pas avec l'aube.
Elle nous inciterait à chercher une lumière plus loin... Cette phrase pourrait nous indiquer notamment qu’il ne faut pas se contenter de voir la Lumière/Vérité mais aussi la comprendre.
Peut être cette lumière est-elle liée aux extrémités de la France, puisque nous ne devons plus nécessairement être sage.
Mais ça, c'est une autre histoire.
On sait aussi que le Devin est une question de culture générale et non de "Un-vingt" (QR n°11 du 1995-10-23), et ce alors que le méridien Bourges/Paris était une piste très tentante.
Le Devin doit donc faire référence à un personnage ou une fonction faisant partie de la culture générale commune.
Il y aurait à mon sens 2 suspects crédibles à ce stade, sans doute dans l'antiquité (première moitié du premier âge pourrait nous inciter à creuser dans cette direction) :
1/ La Pythie :
(Comme développé par Schielmann dont je reprends ici un certain nombre d'élément)
- A Delphes, centre du monde Grec, comme Bourges est le centre de la France et de notre zone de jeu
- La maxime "In Medio Stat Virtus" d'Aristote (La vertu, ou la vérité selon les traductions, est au milieu) à laquelle fait sans aucun doute référence le Sage, est tirée de la maxime de sagesse grecque "Rien de trop" (Meden Agan) que l'on trouve gravée dans le temple d'Apollon à Delphes où siégeait la Pythie, et qui était un des 2 piliers de la sagesse grecque antique
- Le S dressé qui crache son venin peut évoquer le Serpent Python, terrassé par Apollon à Delphes avant de construire son temple, centre du monde grec et siège de la Pythie
- L'Oeuf du Père Méhus pourrait aussi faire référence à l'Omphalos, sculpture d'oeuf de l'origine du monde, que l'on trouvait aussi à Delphes devant le temple d'Apollon. Idem pour le fait que le choix d'une chouette arrangeait bien Max, la chouette étant symbole de la Grèce antique
Problème : on ne voit pas trop comment l'utiliser ensuite...
2/ Les Augures :
- Ils étaient des devins romains (c'est un synonyme usuel dans les mots croisés), figures incontournables sans l'avis desquels aucune décision majeure ne pouvait se prendre
- L'Alpha Romain pourrait nous mettre sur leur piste
Leurs méthodes pour interpréter les signes divins sont intéressantes dans le contexte de la chasse et donnent à réfléchir :
Ils lisaient l’avenir à l’aube :
- selon le vol des oiseaux, qu’ils observaient au centre du croisement de 2 axes (N/S et E/O). Tournés vers l’est, les augures interprétait les oiseaux volant à leur droite, vers le sud, comme un heureux présage (Fas, qui signifie "fais", ou dexter). Si les oiseaux passaient à sa gauche, au nord, l'augure était nefas (ne fais pas) et sinister.
- selon l’appétit des poulets sacrés : s’ils mangeaient, le présage était bon, s’ils ne mangeaient pas, c'était un mauvais signe.
Etant en présence d'un coq dans cette énigme, on peut se demander si l'objectif n'est pas de nous pointer cette direction.
Quelle serait l'utilité de cette interprétation ?
Il serait logique que cet avertissement trouve à s'appliquer en 470. En effet, dans l'antiquité, la Lumière est une métaphore systématique de la Vérité. C'est notamment en raison de cette conception de la vérité que nous disons « je vois » = « je comprends", par exemple.
Et si elle servait à nous détourner de l'Aube ?
En effet, l'Aube est une bonne cliente à une fausse piste en chef. La 530 nous permettrait de nous dire que la vérité n'a rien à voir avec le coq et donc pas avec l'aube.
Elle nous inciterait à chercher une lumière plus loin... Cette phrase pourrait nous indiquer notamment qu’il ne faut pas se contenter de voir la Lumière/Vérité mais aussi la comprendre.
Peut être cette lumière est-elle liée aux extrémités de la France, puisque nous ne devons plus nécessairement être sage.
Mais ça, c'est une autre histoire.